DANS L’ARRONDISSEMENT DE HUY :
Il Y AURA UN MONUMENT DE LA PAIX EN PLUS :
A ENGIS !
1. Présentation d’ENGIS.
Depuis la fusion des communes, ENGIS regroupe les anciennes communes d'ENGIS, CLERMONT-SOUS-HUY, une grande partie de HERMALLE-SOUS-HUY ( rive droite ) ainsi que ÉHEIN ( partie basse ) et une petite partie d'OMBRET-RAUSA.
ENGIS se situe à égale distance (environ 17 km) des villes de HUY et de LIEGE.
Il y a 6391 habitants.
La commune possède des armoiries qui lui ont été octroyées le 22 juin 1999. Elles sont une combinaison du coq wallon, des couleurs de la Wallonie et d'une bande rouge symbolisant la Meuse qui traverse la commune.
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2. Accord de principe conclu.
Une délégation du Groupement Provincial de Liège de la Fédération Nationale des Combattants a rencontré le Collège communal le mardi 28 octobre.
La réunion fut fructueuse. Un accord de principe a été conclu : il y aura bien un Monument de la Paix à ENGIS. Sans doute au printemps 2026.
Communes limitrophes :
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Parmi les communes directement limitrophes, Flémalle et Amay disposent déjà d’un Monument de la Paix. Il en sera de même de Nandrin l’an prochain.
ENGIS dans la région de HUY.
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Après la réalisation du Monument de la Paix à ENGIS, toute la vallée de la Meuse en sera fournie : Liège, Grâce-Hollogne, Flémalle, Seraing, Engis, Amay, Wanze et Huy.
Pour la région de Huy, on peut y ajouter Villers-le-Bouillet,Verlaine, Tinlot, Ouffet, Nandrin et Clavier.
3. Les Monuments aux Morts de la commune.
ENGIS.
Tout d’abord le Monument du Cimetière :
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Le Monument faisant face à l’Hôtel communal :
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"1914 - 1918
1940 - 1945
TÉRE DI
WALON'REYE
NOS ESTANS
CHAL
PACE QUI
NOS.ESTIS.LA."
Traduction: Terre de Wallonie, nous sommes ici parce que nous sommes allés là-bas
Avec une plaque, en ajout :
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HERMALLE-SOUS-HUY :
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CLERMONT-SOUS-HUY :
A l’école communale de AUX HOUX.
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4. ENGIS en 40-45.
On trouve quelques références.
* Pour l’ancienne commune de HERMALLE-SOUS-HUY, on signale un bourgmestre rexiste usurpateur, Louis GALERE, tailleur de profession et connu comme rexiste.
Face à des résistants qui tentaient de lui voler le sceau communal, ce bourgmestre usurpateur les mit en fuite par menace armée. À partir de janvier 1944, il deviendra commandant, en uniforme, de la Formation B régionale, chargée de la protection des autorités civiles rexistes. En déplacement ou pour la simple distribution des timbres de ravitaillement à la commune, il se fera accompagner de deux gardes du corps armés.
À la Libération, il prendra la fuite mais sera condamné en 1946 pour collaboration politique avec, en appel, trois ans d’emprisonnement et une amende de 40 000 francs.
* on trouve également une photo montrant la destruction du pont.
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* également une photo d’un fortin situé au bord de la Meuse.
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* enfin, un ancien responsable « enseignement » de la commune d’ENGIS, Fernand JOUAN, reprit le poste d’échevin de l’Instruction Publique du « Grand Liège » sous la direction du bourgmestre rexiste usurpateur, DARGENT. Il assura ce poste jusqu’à la Libération.
D’abord journaliste pour La Wallonie, il poursuivit son activité de journaliste au profit de divers journaux censurés ou liés à des organisations d’Ordre nouveau. En 1941, il devient le responsable de la propagande pour la section liégeoise de l’Union des travailleurs manuels et intellectuels (UTMI), une organisation syndicale d’Ordre nouveau créée en novembre 1940.
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* en revanche, on trouve une information incorrecte. Nous trouvons à l'Enclos National des Fusillés, à LIEGE, une plaque, dédiée à ROBERT Jacques, résistant membre des Partisans Armés. Motif de l'exécution : « Justicier du Bourgmestre rexiste d'ENGIS ». Il s’agit en fait de la commune voisine « LES AWIRS » qui était tombée sous la coupe d’un bourgmestre rexiste usurpateur , Alphonse GRIMONT. On a sans doute été trompé par la dénomination postale : Les Awirs dépendaient de la poste d’Engis.
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* autre lourde erreur trouvée sur internet. On signale que les habitations des échevins rexistes d’ENGIS ont été dynamitées par la Résistance. Le journal clandestin « Le Partisan », du 2 mai 1944 nous apprend qu’il s’agit en fait de la commune d’EUGIES dans le Borinage. Lecture trop rapide...faute de frappe ???
Ces deux derniers exemples nous montrent tous les risques de prendre la lecture d’internet pour argent comptant, sans contrôle croisé, sans rechercher si croiser plusieurs sources. Cela devient des Fake News.

