On doit continuer à parler de Paix !

On doit continuer à parler de paix !

De plus en plus on parle de guerre, de moins en moins on ose seulement

parler de paix

« La paix, ce n'est pas seulement mettre fin à la violence ou à la guerre, mais aussi à tous les autres facteurs qui menacent la paix, comme la discrimination, l'inégalité, la pauvreté. »

Aung San Suu Kyi.

Qui nous aurait annoncer que l'EUROPE, laboratoire de la paix, allait convertir aussi rapidement son économie en économie de guerre.

Certes les élucubrations de TRUMP nous contraignent à modifier nos attitudes.

Mais de là à adopter un langage guerrier ! On lit, dans un journal, un article sous le titre suivant :

« L'économie de guerre ? Une chance pour l'économie wallone ! »

Bien sûr, s'il faut dépenser notre argent pour avoir des tanks en plus...autant garder cet argent chez nous et construire chez nous plutôt que d'acheter à l'étranger.

Mais de là à qualifier la possibilité d'une guerre comme « une chance ». La guerre n'est jamais une chance.

Voilà maintenant qu'on nous recommande de constituer des provisions de survie ! Déjà AMAZON est en piste !

Qui ose parler de paix, de la culture de paix apparaît pour d'aucuns comme un allié de POURTINE, au mieux allié inconscient, au pire allié conscient !

Et, péché suprême, ce faisant on commet aussi le crime de « s'opposer au redressement de l'économie wallonne »

Nous vous livrons des extraits d'une carte blanche de deux hauts gradés de l'Armée.

Comme anciens militaires, il s'opposent à cette rhétorique de guerre.

Carte blanche de deux hauts gradés de l'Armée, à la retraite.

Peter Van Den Broucke, lieutenant-colonel à la retraite, pilote ir., vétéran de l'Afghanistan 2008

et Steven Arrazola de Oñate, ancien commandant v/h de l'armée de l'air, vétéran de l'Afghanistan 2011

La volonté de faire la guerre soulève la question de savoir si nous avons vraiment appris quelque chose du passé. Qu'est-ce qui pousse les hommes politiques à poursuivre la guerre et les conflits un peu partout dans le monde, même lorsque les tentatives précédentes ont échoué ? Ce fil de l'histoire semble se poursuivre sans relâche, malgré les nombreux clichés de "Plus jamais la guerre" et les nombreux mémoriaux disséminés dans tout le pays.

Des fleurs sont déposées et des médailles sont décernées, après quoi les dirigeants retournent rapidement aux affaires courantes, tandis que les anciens combattants, affectés par les expériences de guerre, sont souvent les seuls à connaître la profonde tristesse humaine que dégage une statue.

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Nous, les anciens combattants, portons dans nos mémoires le pouvoir destructeur de la guerre. C'est pourquoi nous avons le droit et le devoir de nous exprimer.

Les hommes politiques ont le devoir moral d'écouter les anciens combattants, car ils n'ont souvent aucune idée de ce que signifie réellement la guerre. Ils n'ont jamais envoyé leurs propres fils ou filles dans une zone de guerre et ne le feront probablement jamais. Car, croyez-nous, on n'oublie jamais cette expérience.

Les conséquences de ces expériences sont toujours destructrices, comme en témoignent les nombreux problèmes que rencontrent les soldats pour se réinsérer dans la société, les blessures physiques et émotionnelles qu'ils portent pour le reste de leur vie et même les cas tragiques de suicide.

Nous avons vu et vécu la souffrance. Nous avons aidé à charger dans les avions les cercueils des soldats tombés au combat pour les renvoyer chez eux. Depuis votre siège, vous ne pourrez jamais vous faire une idée précise de la réalité et de la vérité. Pour cela, il faut se trouver au milieu, avec ses bottines, regarder les gens dans les yeux et laisser les odeurs et les couleurs s'infiltrer.

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Les analystes et les professeurs qui présentent leurs commentaires à la télévision n'ont souvent aucune expérience personnelle dans la zone de conflit et ont rarement regardé la population locale dans les yeux pour comprendre la situation réelle.

Aucune guerre n'a jamais offert de solution durable. Des Première et Seconde Guerres mondiales aux conflits de Corée, du Vietnam, de Libye, d'Irak, de Somalie, d'Afghanistan, de Syrie, et aujourd'hui d'Ukraine et de Gaza, les fils des nations sont sans cesse envoyés sur le terrain. Les soldats sont confrontés à de dures réalités dans les pays où ils doivent combattre ou apporter la paix. Ils sont prêts à risquer leur vie pour le bien de l'humanité et l'espoir d'un monde meilleur. Cependant, le prix à payer est lourd. Et cela vaut aussi pour leurs familles et leurs amis.