FNC, Monuments de la paix: un accord de plus à SOUMAGNE

Publié le 5 Mars 2025, 07:01am

MONUMENTS DE LA PAIX :

Le plateau de HERVE s'étoffe :

Après FLERON et BEYNE-HEUSAY,

SOUMAGNE a donné son accord.

Semaine après semaine, notre réseau s'étoffe. Semaine après semaine, la FNC « Province de LIEGE » rencontre les édiles communaux et engrange des accords !

Le vendredi 14 février, nous avons rencontré le Collège communal de SOUMAGNE.

Le Collège est acquis à cette idée. D'ici quelque temps, SOUMAGNE aura aussi son Monument de la Paix.

Nous sommes à la conquête du plateau de HERVE. Quand tous les monuments seront implémentés, nous en aurons à BEYNE-HEUSAY, FLERON, SOUMAGNE.

Et aussi, sur la rive droite, un peu à l'écart du Pays de HERVE, SPRIMONT et CHAUDFONTAINE.

Présentons SOUMAGNE.

L'entité actuelle résulte de la fusion, en 1977, de SOUMAGNE avec AYENEUX, CEREXHE-HEUSEUX, EVEGNEE-TIGNEE, MELEN et MICHEROUX.

La nouvelle commune comptait 17351 habitants au début de cette année. Sa population, en forte croissance, est l'une des plus jeunes du Royaume.

SOUMAGNE se trouve dans le Pays de HERVE à une dizaine de km de LIEGE et très proche de VERVIERS.

De la fin du 19e siècle jusque dans les années 1960, SOUMAGE connut une activité économique intense due aux charbonnages.

Les anciens sites charbonniers, maintenant assainis, ontcédé leur place à des lotissements, des centres commerciaux et des espaces arborés. Les activités commerciales y sont prospères et diversifiées.

La superficie agricole couvre encore environ 60 % du territoire.

Depuis 1980, bénéficiant de l'exode urbain et du passage sur son territoire de l'autoroute d'Aix-la-Chapelle, SOUMAGE connaît un essor remarquable.

Communes limitrophes de Soumagne

	Blegny
Beyne-Heusay		Herve
Fléron	Olne

Après FLERON, SOUMAGNE et BEYNE-HEUSAY auront leur Monument de la Paix cette année !

SOUMAGNE, commune martyre d'août 1914.

Durant les premiers jours de l'invasion allemande, le village de SOUMAGNE situé entre les axes de pénétration des 11e et 14e brigades, va payer un lourd tribut en vies humaines (118 civils massacrés et 101 maisons détruites).

Les objectifs de ces deux brigades étaient de prendre les forts de FLERON, CHAUDFONTAINE et EMBOURG. Mises en échec,elles se vengèrent sur la population civile.

A MELEN, le nombre total de victimes pour les deux jours de carnage fut de 108 personnes. On y déplora aussi la destruction de 60 habitations. La plus grande partie du village fut incendiée. Un témoin rapporte que les Allemands firent danser les enfants devant les cadavres. Lorsque le bourgmestre de Herve, M. ISERENTANT, arriva pour reconnaître les corps, il fut appréhendé et abattu.

SOUMAGNE en 1940-1945.

Durant la seconde guerre mondiale, SOUMAGNE eut le triste privilège d'héberger sur son territoire un des dix Lebensborn établis en dehors de l'Allemagne et le seul en Belgique : au chateau de WEGIMONT.

« Lebensborn », « fontaine de vie » en français. Derrière ce mot se cache l’une des pires abominations soutenues par le Reichsführer SS HIMMLER. Plusieurs furent ouverts en Allemagne, au Danemark, en Pologne, en France et en Norvège. A SOUMAGNE, le château de Wégimont fut le seul en Belgique, de novembre 1942 à septembre 1944.

Pudiquement, les Allemands la baptisèrent « Maternité des Ardennes ». Appellation fallacieuse, ce n'était pas une « maternité » ordinaire et elle se trouvait bien loin des Ardennes.

Celle-ci accueillit des femmes belges, quelques Néerlandaises et Françaises du Nord convaincues par les thèses nazies. La contribution masculine était assurée par des soldats des régiments belges nazis, comme la Légion Wallone, ou leurs homologues flamands, ainsi que des SS stationnés en Belgique. C'était en quelque le « Repos du guerrier ».

Il n'est nullement certain que toutes les femmes présentes aient été vraiment volontaires : Malheur aux filles blondes, grandes, sveltes, aux yeux bleus et en bonne santé !

La vétusté des lieux, le manque de personnel qualifié et l’hostilité de la population locale ont amené les Nazis à fermer cet endroit de reproduction aryenne en septembre 1944, à l'approche des Alliés. Les femmes qui s’y trouvaient ont été transférées dans un autre Lebensborn en Allemagne.

Quelques Monuments aux Morts.

Dans le cimetière de SOUMAGNE, Rue de l'Egalité.