BEYNE-HEUSAY: Accord pour un Monument de la Paix (FNC). Le mouvement s'étend !

NOUS NOUS ETENDONS ENCORE SUR LA RIVE DROITE :

APRES CHAUDFONTAINE ET FLERON :

UN MONUMENT DE LA PAIX A BEYNE-HEUSAY.

Ce vendredi 6 février, nous avons été reçus par le Bourgmestre, M. Didier HENROTIN en présence du Collège communal.

Réunion très constructive. Nous avons pu donner toutes les précisions demandées au sujet de notre programme « Monuments de la Paix ».

A l'issue de cette rencontre, il a bien été convenu que BEYNE-HEUSAY aurait, dans les mois qui viennent, son Monument de la Paix.

Monuments aux Morts existant.

Les plaques commémoratives

A la façade de l'Administration communale

En fait, il s'agissait d'abord, à la partie centrale, de la « Plaque provinciale ». Elle a été complétée, après la seconde guerre mondiale, de deux plaques en pierre de taille dédiées aux victimes de 40-45. Le tout constituant un ensemble unique, bien intégré dans la façade.

Au cimetière communal, Rue du Cimetière.

Il porte la mention :

"RECONNAISSANCE
DE LA
COMMUNE
DE
BEYNE-HEUSAY
À SES ENFANTS
MORTS POUR
LA LIBERTÉ ET
L'INDÉPENDANCE
DE LA BELGIQUE"

A l'origine consacré aux victimes de 14-18. Aucun nom n'est gravé sur le monument mais plusieurs plaques (l'une d'entre elles concerne un combattant de 1940-1945) sont disposées tout autour de celui-ci dont une avec dix-neuf photos dont certaines sont malheureusement presqu'effacées.

Au cimetière communal, Rue Grand'Fontaine

Monument sans noms avec pour mention :
"À NOS MARTYRS
DES 2 GUERRES"

Faisons connaissance avec BEYNE-HEUSAY

L'entité actuelle résulte de la fusion, au 1er janvier 1977, des anciennes communes de Beyne-Heusay, Bellaire et Queue-du-Bois et par l'adjonction de Moulins s/Fléron qui faisait jusque-là partie de la commune de Fléron.
Sa population : 12.024 habitants au 01.01.2024.

C'est un centre scolaire : 1.300 élèves répartis dans les écoles fondamentales communales et libres ainsi que dans une école secondaire.

La commune de Beyne-Heusay est installée sur les premières marches du plateau de Herve.

L'entité de Beyne-Heusay s'est agrandie en s'associant avec les anciennes communes de Bellaire et Queue-du-Bois, d'une part, avec Moulins-sous-Fléron, nécessaire trait d'union entre les deux versants, d'autre part.

L'histoire de l'ensemble de la commune est indissociable à celle de l'exploitation des mines de charbon. Dès le XIIIème siècle, des documents attestent de la présence de gisements de houille dans le sous-sol de la région. A partir du XIXème siècle, les charbonnages prirent une telle importance qu'ils façonnèrent, à leur image, la population et l'habitat de la commune.

BEYNE-HEUSAY en 40-45

A partir de novembre 1942, la commune de BEYNE-HEUSAY fut arbitrairement absorbée par le « Grand LIEGE ». Décret de Gérard ROMSEE, secrétaire général du Ministère de l'Intérieur.

La commune partagea donc les malheurs des 28 autres communes concernées, sous la férule d'un bourgmestre rexiste usurpateur, M. DARGENT.

Le « Grand LIEGE » avait été divisé en secteurs dont un avait son siège à BEYNE-HEUSAY, sous la direction de « Jean MAES, de Bressoux, siégeant à Beyne Heusay »

BEYNE-HEUSAY dispose d'un blason.