Jeudi 24 octobre 2024 au mercredi 30 octobre 2024 :
Nous sommes dans la semaine du Désarmement.
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1. D’où vient cette idée ?
Cette période n’a pas été choisie au hasard. Le 24 octobre est la date anniversaire de la fondation des Nations Unies.
Elle a été instituée pour la première fois dans le document final de la session extraordinaire de l'Assemblée générale consacrée au désarmement en 1978 (résolution A/RES/S-10/2).
En 1995, l'Assemblée générale des Nations Unies a invité les gouvernements, ainsi que les organisations non gouvernementales, à continuer de participer activement à la Semaine du désarmement (A/RES/50/72 12 décembre 1995) afin de promouvoir une meilleure compréhension des questions de désarmement par le public.
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2. L’idée du Désarmement.
Tout au long de l’histoire, les pays ont cherché à désarmer pour bâtir un monde plus sûr et protéger les populations.
Depuis la création de l’ONU, le désarmement et la maîtrise des armements ont joué un rôle essentiel dans la prévention et la résolution des crises et des conflits armés.
3. Un vœu pieux ?
Non, pas vraiment. Un monde sans armes est évidemment difficile à imaginer. Même si on y arrivait, il faudrait quand même une force armée policière pour le maintenir en état.
Depuis la création de l’ONU et l’entrée dans l’ère atomique, les résolutions, traités et accords mis en œuvre par cette instance ont été multiples pour contrôler la course aux armements, mettre un terme à la prolifération nucléaire et engager un processus de désarmement nucléaire.
C’est ainsi que la première résolution adoptée par l’Assemblée générale en 1946 appela à « l’élimination des armements nationaux, les armes atomiques et toutes autres armes importantes permettant des destructions massives. »…
Et au moins, on peut agir sur certains aspects :
3.1. Les armes de destruction massive.
Les armes de destruction massive, en particulier les armes nucléaires, continuent d'être une préoccupation majeure, en raison de leur pouvoir destructeur et de la menace qu'elles représentent pour l'humanité.
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3.2.La maîtrise des armes conventionnelles.
L'accumulation excessive et le commerce illicite des armes conventionnelles mettent en péril la paix et la sécurité internationales et le développement durable, tandis que l'utilisation d'armes conventionnelles lourdes dans les zones peuplées met gravement en danger les civils.
Dans de nombreuses régions du monde, les bombes artisanales, les bombes à essence ou les gaz toxiques sont de véritables armes. On les appelle armes non conventionnelles. Les agents nucléaires, biologiques et chimiques sont d’autres exemples d’armes non conventionnelles.
3.3. Les armes controversées.
Une arme est dite « controversée » lorsqu’elle est soumise à une des conditions suivantes :
- L’arme est aveugle dans son action, elle touche aussi bien des populations civiles que militaires sans discernement ;
- L’arme dispose d’effets disproportionnés, excessifs, causant des souffrances excessives et des mutilations profondes ;
- L’arme est mentionnée et signalée comme « illégale » dans des traités, conventions ou accords internationaux, on dit alors que l’arme visée est non-conventionnelle.
Les Mines Anti-Personnel (MAP) ainsi que les Armes à Sous-Munitions (ASM) sont les plus fréquemment exclues. Elles visent sans discernement les populations civiles et militaires, leurs effets sont disproportionnés et causent des souffrances et des mutineries excessives. Par ailleurs, le financement de ces armes est illicite suivant les conventions d’Ottawa en 1997 et d’Oslo en 2008 ratifiées par la France respectivement en 1998 et 2009.
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4. Le réseau mondial PNND : Quid ?
PNND = Parlementaires pour la non-prolifération et le désarmement nucléaires
C’est un réseau mondial, non partisan, qui regroupe plus de 600 parlementaires. Son but : travailler à réduire les dangers nucléaires et à prévenir la prolifération des armes nucléaires, et œuvrer en faveur de la paix et de la sécurité dans un monde exempt d’armes nucléaires.
L’organisation agit également pour mettre en lumière les liens entre le désarmement nucléaire, la paix, la protection du climat et le développement durable.