Le quadruple message des Monuments pour la Paix de la FNC

Les MONUMENTS POUR LA PAIX et la DEMOCRATIE

Voici, pour rappel pour beaucoup, la signification que vous voulons porter à propos de la campagne « MONUMENTS POUR LA PAIX ».

Le quadruple message :

La FNC s’est fixé un objectif, l'édification de « Monuments pour la Paix » dans un maximum de communes.

Il ne s'agit pas d'abandonner les hommages rendus aux « Monuments aux Morts ».

Ces « Monuments pour la Paix » portent un quadruple message :

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un message de paix et d'harmonie pour l'avenir ;

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un hommage aux hommes, aux femmes et aux enfants que les guerres ont fait et font encore souffrir ;

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une révolte contre les situations où triomphe le droit du plus fort ou du plus agressif ;

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et aussi, un rappel, lancinant : « Ne répétons pas les erreurs du passé ».

Un lecteur, peut-être par malice, peut-être pour une autre raison, a cru bon, dans un commentaire, de dire que nous lancions un slogan contre la démocratie.

Pour lui, la démocratie serait un régime ou domine la loi du plus fort. C'est un peu court.

Remettons les choses au point. Redéfinissons la démocratie. Pour cela, rien de mieux que la reprise pure et simple d'un article de Natacha POLONY dans MARIANNE :

La Démocratie, par essence, se fonde sur ce qu'on pourrait définir comme « le conflit civilisé ».

Les désaccords sont pris en charge par les institutions dont le rôle consiste à organiser le débat et à faire émerger une volonté majoritaire qui sera acceptée parce que chaque sujet fait émerger une majorité et une minorité différente, permettant à chacun d'accepter des concessions sur une partie de ce qu'il revendique.

Ce processus fonctionne tant qu'il existe un peuple, c'est-à-dire une entité à la fois historique et politique qui lie les individus par le sentiment de partager un passé et un avenir. Chacun se sent, par ses origines ou par apprentissage intégré à une mémoire et à une culture, et chacun se sent lié aux autres par un destin commun.

La mécanique se grippe, bien sûr,quand cette idée d'un destin commun est trop brutalement contredit par les faits.

NDLR :

On pourrait utilement ajouter la nécessité :

* de respecter strictement, toujours, la séparation des trois pouvoirs ( exécutif, législatif et judiciaire ) ;

* de soumettre l'exécutif et le législatif à la loi et à la constitution ( chez nous par le Conseil d'Etat et le Conseil Constitionnel ) :

* de permettre aux citoyens d'aller en justice ou au Conseil d'Etat contre des décisions des autorités ;

* de permettre l'exercice libre de contrepouvoirs ( les syndicats, les associations diverses, la presse ) ;

* de permettre un certain fractionnement du pouvoir : l'autonomie des régions, des provinces des communes ;

* le peuple en démocratie, c’est l’ensemble des citoyens, tous les citoyens, égaux en droits et en dignité.

* pour la majorité de respecter la minorité. 

Bien que la règle de la majorité soit au cœur de la démocratie, cela ne signifie pas que la minorité doit être oubliée. Dans une véritable démocratie, les droits de tous les citoyens sont égaux et doivent être respectés, quelle que soit la personne qui occupe le pouvoir. Et même si leurs opinions n'ont pas été retenues le jour de l'élection, ils ont toujours le droit de continuer à partager ces opinions avec les autres citoyens et le gouvernement.  La démocratie se nourrit de l'ouverture et de la richesse de la pensée : en supprimant les droits et les libertés de la minorité, la majorité ne progresse pas.