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awans-memoire-et-vigilance.over-blog.com

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Site relatif au devoir de mémoire. Concerne la FNC, la FNAPG et la CNPPA pour AWANS, BIERSET. Concerne les combattants, les résistants, les prisonniers, la guerre, l'armistice, la libération. Reportages sur les commémorations, les Monuments aux Morts, la Fête Nationale. Discours 11 novembre, 21 juillet et autres.


AWANS, le 21 juillet 2024: Discours prononcé au nom de la FNC.

Publié le 23 Juillet 2024, 07:50am

 

Discours du 21 juillet de la FNC « AWANS-BIERSET »

 

La FNC s’est fixé un objectif, l'édification de « Monuments pour la Paix » dans un maximum de communes. Cela en fait sursauter certains. Être pacifiste signifie bien autre chose que simplement défiler pour la Paix. « Être pacifiste »,  c'est « S’inscrire dans la culture de la Paix ». Il ne s'agit pas d'abandonner les hommages rendus aux « Monuments aux Morts ».

Ces « Monuments pour la Paix » portent un quadruple message :

  • un message de paix et d'harmonie pour l'avenir ;
  • un hommage aux hommes, aux femmes et aux enfants que les guerres ont fait et font encore souffrir ;
  • une révolte contre les situations où triomphe le droit du plus fort ou du plus agressif ;
  • et aussi, un rappel, lancinant, : « Ne répétons pas les erreurs du passé ».

Sur ces monuments, aucun nom n’est inscrit, seule figure une phrase choisie par la commune.

Le message pour la paix est symbolisé par une colombe, offerte par la FNC. A la seule FNC, le Roi a accordé Sa Haute Protection et le Collège provincial de LIEGE, son soutien.

Les communes sont un lieu privilégié par leur proximité pour faire progresser la culture de paix. Leur travail à l’échelon local s’inscrit dans un cadre plus vaste et il leur est nécessaire d’avoir conscience de ce qui se passe dans le monde. Les « Monuments pour la Paix » promus par la FNC entendent exploiter et mettre en évidence cette capacité des communes.

 

Il n’est pas étonnant, quand on évoque le patriotisme, que le premier terreau concerné soit celui de de l’engagement militaire, de la Défense en général. On commémore, à juste titre, les Belges qui ont perdu la vie à la guerre. Mais qui se souvient de ceux et celles qui ont lutté pour la paix ? Pourtant la Belgique compte cinq prix Nobel de la Paix, reçus à titre individuel ou à titre collectif. Le jour de la Fête nationale, ils ont bien le droit d’être cités.

 

En 1904, ce fut l'Institut de Droit International fondé en 1873 à Gand, en reconnaissance de son action en faveur de l’arbitrage entre Etats. Les fondateurs voulaient en faire une institution indépendante de toute influence gouvernementale, susceptible de contribuer au développement du droit international et d’agir pour que ce droit soit appliqué. 

 

En 1909, Auguste BEERNAERT pour ses travaux dans le domaine du droit international. Il avait, en 1899,  représenté la Belgique à la première conférence de La Haye. Comme président de la Société d'études coloniales, il lutta contre l'esclavagisme. Opposé aux excès de l'exploitation au Congo, il avait proposé, pour y mettre fin, l'annexion immédiate du Congo et la création d'une commission chargée d'enquêter sur la situation. Il dut retirer sa proposition suite à une lettre de Léopold II lue à la Chambre. Cas quasiment unique dans l’histoire d'immixtion politique du Roi.

En 1913, Henri LA FONTAINE, spécialiste du Droit international et de la Politique internationale. En 1889, il contribua à créer la Société belge de l'arbitrage et de la paix qui organisa un Congrès international de la paix à Anvers en 1894. Il participa à la fondation du  Bureau international de la paix qu'il  présida de 1907 à 1943.  En 1916,  en exil aux États-Unis, il publia The great solution : magnissima charta. Il y défendait l'idée d'une Société des Nations En 1919, il fut délégué à la Conférence de la paix de Paris puis à l'Assemblée de la Société des Nations.

En 1958, le Père PIRE pour son action en faveur des réfugiés. Au cours de la guerre, il avait servi comme aumônier dans la Résistance et avait participé à l’exfiltration de pilotes alliés. A ce titre, il reçut de nombreuses distinctions après la guerre. On lui doit le  Service d'Entraide Familiale  qui travaille pour la réinsertion des familles et personnes en décrochage social, l'Aide aux Personnes Déplacées, l'Université de Paix et les Îles de paix. Comme d’autres grands résistants, Arthur HAULOT par exemple, l’action sociale et le combat pour la paix étaient le prolongement logique de leur engagement durant la guerre.

En 1988, Robert GERARD  parmi 144 observateurs de l'ONU, le Prix Nobel de la paix  décerné «à l'ensemble des forces de maintien de la paix et des groupes d'observateurs de l'ONU» 

 

 

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