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awans-memoire-et-vigilance.over-blog.com

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Site relatif au devoir de mémoire. Concerne la FNC, la FNAPG et la CNPPA pour AWANS, BIERSET. Concerne les combattants, les résistants, les prisonniers, la guerre, l'armistice, la libération. Reportages sur les commémorations, les Monuments aux Morts, la Fête Nationale. Discours 11 novembre, 21 juillet et autres.


AWANS, 21 juillet 2022: On a dignement célébré la Fête Nationale et Discours au nom de la FNC

Publié le 23 Juillet 2022, 15:34pm

AWANS, le 21 JUILLET 2022 :


 

Nous avons célébré la Fête Nationale.


 

C'est maintenant, depuis une quinzaine d'année, devenu une tradition.

Tradition qui avait connu une éclipse en 2020 suite aux mesures anti-covid.


 

En 2021, on avait enfin pu bénéficier d'une « fenêtre de liberté » dans l'application de ces mesures. Car, à l'automne, le Covid était à nouveau là.


 

Formons le voeu que, cette année, nous ne connaissions pas à nouveau les mêmes problèmes !


 

C'était une organisation de l'Administration communale d'AWANS.


 

Les trois sections FNC de la commune ( AWANS-BIERSET, OTHEE et VILLERS L'EVÊQUE ) ont apporté leur concours.


 

Huit drapeaux étaient présents.


 

 

A 11H00, Messe en l'église paroissiale d'AWANS


 

Défilé vers la Place Communale


 

Hommage au Monument aux Morts.


 

 

Réception à la cafétaria du Hall des Sports

avec le Discours prononcé au nom de la FNC.

 

Discours 21 juillet 2022 au nom de la FNC.


 

La Fête Nationale n’est pas un simple jour férié. C’est un point d’orgue dans le calendrier. C’est l’occasion de faire un bilan, de réfléchir ensemble à l’avenir, de penser moins à son propre sort qu’à celui de la société tout entière.


 

Vivre en Belgique est un privilège ! Songeons à ceux qui souffrent des conflits et des tensions : en Syrie, au Yémen, en Corée du nord, au Soudan, en Afghanistan, en Afrique ou en Ukraine.


 

Certes, même en ce qui concerne l’Ukraine, nous vivons à l'écart de ces conflits. Mais tout ce qui se passe dans le monde nous impacte, que ce soient les flux migratoires, les crises financières, le changement climatique ou encore les rivalités économiques, véritables guerres économiques.


 

En cette époque où règnent l'intégrisme, le populisme, l'intolérance, la violence, les fake-news, célébrer le 21 juillet doit être l'occasion de réaffirmer que nous jouissons, avec la démocratie, de biens d'autant plus précieux qu'ils sont rares et fragiles dans le monde. Ces biens méritent qu'on se batte pour eux. C’est l’occasion d’honorer tous ceux grâce à qui nous vivons dans un monde de liberté et de justice. C'est dans l'épreuve que l'on reconnaît la véritable grandeur d'un pays.


 

La FNC s’inscrit résolument dans cette ligne en cultivant le devoir de mémoire. Ce devoir consiste à préserver et à transmettre à travers les générations la mémoire des hommes et femmes qui ont défendu le territoire national et ses idéaux. La citoyenneté fait partie de ce devoir de mémoire. Chaque citoyen devrait connaître et sauvegarder l’héritage des anciens combattants.


 

En Belgique, pays à l’histoire très brève - en 1914, le pays avait à peine 80 ans - c’est la guerre de 14-18 qui a forgé l’âme belge, le sentiment national. Pour la formation d’une patrie, les épreuves valent mieux que les incantations. La Première Guerre a contribué à mobiliser les forces vives du pays afin de préserver son indépendance. Le sentiment national en est sorti renforcé. Le suffrage universel masculin, reconnu en 1919, donna aux autorités publiques la légitimité politique qui leur manquait jusque là. Suffrage universel imposé en contraignant quelque peu la Constitution !


 

Cela reviendrait-il à dire que, jusque là, le sentiment national était absent ? Non, les écrivains et les poètes avaient tracé la voie. C’est en vers que, dès la Révolution, on célèbre des vertus nationales spécifiques, plaçant leur fierté dans le travail, le commerce et l’industrie, et chantant aussi la liberté et l’union. Mais cela restait bien éloigné d’une population peu instruite, peu portée à lire ces écrits.


 

Au 19°siècle, la Belgique s’était affirmée sur le plan économique, s’inscrivant dans le courant d’industrialisation, arrivant à se placer au second rang dans la hiérarchie des puissances mondiales. Mais le prix à payer fut lourd pour la population. Le discours du trône du 9 novembre 1886 ne manqua d’ailleurs pas d’insister sur les dangers qu’un capitalisme débridé pourrait engendrer pour la cohésion du pays. Les lois sociales votées après 1919 donnèrent enfin au peuple le sentiment d’être reconnu dans son propre pays. Citons, entre autres, la pension de vieillesse à 65 ans, la journée des 8 heures, la semaine des 48 heures, les commissions paritaires, les habitations sociales...


 

Une première révolution, en 1790, avait permis aux Belges de connaître une première indépendance au sein d’une même nation, les « Etats belgiques unis ». Mais à cause de dissensions internes cette indépendance ne put excéder un an. 40 ans plus tard, en 1830, une seconde révolution mena à la création de la Belgique. Il importait de ne point reproduire les mêmes errements.


 

Le nouvel État adopta pour son drapeau les couleurs de celui des  « Etats belgiques Unis » mais disposées verticalement et dans un autre ordre. La devise « L'union fait la force », utilisée lors de la première indépendance, fut reprise par le Régent, le baron Surlet de Chockier, lors de sa prestation de serment le 25 février 1831. Il ne s'agissait pas de l'union entre les communautés linguistiques du pays, comme on l’interprète souvent aujourd'hui mais elle exprimait la nécessité de s'unir dans un État encore fragile et menacé par les armées de Guillaume I° d'Orange-Nassau. Ce fut le système de gouvernement adopté jusqu’en 1847 : l’union des oppositions, l’unionisme.

 

 

 

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