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awans-memoire-et-vigilance.over-blog.com

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Site relatif au devoir de mémoire. Concerne la FNC, la FNAPG et la CNPPA pour AWANS, BIERSET. Concerne les combattants, les résistants, les prisonniers, la guerre, l'armistice, la libération. Reportages sur les commémorations, les Monuments aux Morts, la Fête Nationale. Discours 11 novembre, 21 juillet et autres.


AWANS, Discours prononcé au nom de la FNC.

Publié le 23 Juillet 2021, 18:02pm

AWANS : Discours 21 juillet 2021 au nom de la FNC.


 

La crise sanitaire que nous avons vécue avec ses impacts dans nos vies que la catastrophe qui vient de s’abattre sur notre contrée montrent ainsi à quel point la solidarité, l’entraide, l’intérêt général sont des valeurs primordiales dans nos sociétés. Des valeurs que toutes les associations, et la FNC en particulier, continuent de porter et de diffuser.


 

L’an dernier, les cérémonies des 8 mai, 21 juillet et 11 novembre ont eu lieu en petit comité. Celle du 8 mai, cette année, aussi. Pour la première fois, les écoles n’ont pu être conviées à ces manifestations. Un coup dur pour la FNC pour qui il s’agit des temps forts de l’année.


 

Ces dates sont des moments importants où l'on commémore l'histoire de notre pays, des dates marquantes du « devoir de mémoire ». La crise sanitaire les a estompées, pourtant on ne peut construire l'avenir sans tirer des enseignements du passé. La connaissance de l’histoire ne doit pas être limitée à la connaissance de dates de batailles et de noms de grands personnages. 


 

Si le rapport du 8 mai et du 11 novembre avec le devoir de mémoire est évident, cela peut sembler différent pour le 21 juillet. Pourtant, la Fête Nationale est pourtant un symbole participant à l’éducation des citoyens et constituant leur patrimoine.


 

C’est le 27 mai 1890 que le 21 juillet devint la date officielle de la Fête Nationale. Dès ses débuts, ce fut l’occasion d’arborer le drapeau belge sur les édifices publics. Mais quelle en est sa signification ? Cette fête, dont le but est de cimenter l'union entre les Belges, ne devrait pas rester sans fruit. Ses manifestations sont porteuses d'une signification de partage et de solidarité.


 

La Fête Nationale est aussi, d’habitude, une fête populaire, sauf malheureusement cette année. Cela n’en diminue pas pour autant sa force symbolique. Le peuple est ainsi associé aux réjouissances: rassemblements sur les places publiques, réceptions ou simples barbecues, jeux, feux d’artifice, bals populaires. Des réjouissances dont nous avons été privés l’an dernier et qui sont assombries et réduites cette année suite à la catastrophe qui vient de s’abattre.


 

La Belgique est un pays très ancien mais qui n'a accédé à l'indépendance qu'en 1830. Les Belges ont été cités pour la première fois, il y a 2.000 ans, par César dans son livre «  Guerre des Gaules ».


 

Durant des siècles, ce qui allait devenir la Belgique fit partie d'un ensemble plus vaste d'Etats. Les cartes de l’ancien régime ressemblaient davantage à un assemblage coloré de pièces de puzzle. Les duchés, comtés, principautés, avaient leur propre monnaie, leurs lois, leur justice, leur système de poids et mesures. S’ils étaient vassaux d’un même suzerain, leur degré d’autonomie et leur fonctionnement interne variaient. On était avant tout brabançon, liégeois ou namurois. Le mot « belgique » ne définissait pas un territoire mais n’était qu’un adjectif,académique, rarement utilisé, qualifiant ce qui était originaire de nos provinces.


 

Le Luxembourg faisait partie du Saint-Empire, la Principauté de Liège était soumise à des princes-évêques relevant de l’Empire Germanique. Les autres dépendaient des Habsbourg. Existaient aussi des seigneuries à part, comme le duché de Bouillon, le duché de Limbourg et l’une ou l’autre enclave. A titre d’exemple, AWANS relevait de l’Abbaye de Prüm et non de la Principauté de Liège.


 

La première tentative d’indépendance date du 17 janvier 1790, avec la création des Etats belgiques Unis suite à la révolte contre l’empereur d’Autriche Joseph II. Après leur révolution, les Liégeois conclurent un traité avec les États belgiques Unis. Mais cette existence fut éphémère. L’Empire autrichien mena la reconquête. Le 2 décembre 1790, les autrichiens entrent à Bruxelles. Ils interviennent également à Liège pour rétablir le Prince-Evêque.


 

Mais, à défaut d’octroi de l’indépendance, l’entrée dans la modernité, nous la devons à la République française : le démantèlement de l’Ancien Régime et des anciennes divisions, l’instauration des 9 départements, le calque des structures administratives et judiciaires sur celles des départements...

 

Si cette organisation semble aujourd’hui naturelle, au départ la population renâcla. Une grande partie des démocrates belges désirait la réforme des anciennes institutions plutôt que leur destruction. Songeons aussi aux bouleversements engendrés par l’introduction du système métrique, d’une monnaie unique décimale, du papier-monnaie, de l’état-civil tenu à la mairie et, plus tard sous l’empire, d’un code civil uniforme. La période fançaise scelle aussi la réunion des Pays-Bas méridionaux avec la principauté de Liège et l’assimilation de toutes les enclaves.


 

Hélas, la période française laissa aussi d’amers souvenirs tels que une certaine rudesse, pour ne pas dire une rudesse certaine dans l’application des décisions et, plus tard, la conscription et le cortège des guerres napoléoniennes.


 

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