Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

awans-memoire-et-vigilance.over-blog.com

awans-memoire-et-vigilance.over-blog.com

Site relatif au devoir de mémoire. Concerne la FNC, la FNAPG et la CNPPA pour AWANS, BIERSET. Concerne les combattants, les résistants, les prisonniers, la guerre, l'armistice, la libération. Reportages sur les commémorations, les Monuments aux Morts, la Fête Nationale. Discours 11 novembre, 21 juillet et autres.


Les REICHSKREDITKASSENSCHEINE: vaste escroquerie exploitée par les Allemands en 1940-1945

Publié le 1 Novembre 2020, 19:07pm

Les REICHKREDIETKASSENSCHEINE font parler d'eux...de diverses manières.

 

D'abord par la fraude. En témoigne cette note envoyée à la Feldgendarmerie de Bruxelles. Note expliquant qu'on a repéré diverses tentatives de rouler des soldats allemands en leur échangeant ces billetrs comme s'il s'agissait de véritables Reichsmarks.

 

Bien sûr, on en profite pour jeter l'opprobre sur les Juifs.

 

Mais qu'étaient ces Reichskreditkassenscheine  (pour la facilité RKK ) ?

 

Créés à l'origine pour être utilisés en Allemagne, pour retirer de la circulation des pièces en argent, en cuivre et en nickel en cas de besoin.

 

Avec l'occupation de divers pays en 1940, cette nouvelle monnaie provisoire ( RKK ) fut mise en circulation. La qualité, aux yeux des Allemands, des RKK était qu'il s'agissait d'une monnaie distincte de son pays d'origine. Il était même interdit de l'utiliser en Allemagne.

 

Leur première utilisation fut improvisée en Pologne. Elle l'avait été avec grand succès. Ensuite, ils ont été utilisés pour les paiements dans tous les autres pays occupés.

 

Les RKK , avaient cours légal pour la population civile et les militaires dans les zones occupées par les troupes allemandes. Donc pas dans les zones annexées considérées comme "intérieures", comme « allemandes ». Chez nous dans les cnatons d'Eupen, Malmedy, Sint-Vith et Moresnet. En Alsace et en Lorraine pour la France.

 

Les soldats allemands pouvaient acheter ce dont ils avaient besoin dans les magasins en utilisant cet argent.

 

C'était, en fait, de la « monnaie de singe ». Cette «monnaie légale» était essentiellement de l'argent fictif: les Banques centrales néerlandaise se sont retrouvées avec des piles de billets sans valeur et les Trésors nationaux contraints d'en absorber les coûts. En conséquence, les forces d'occupation allemandes ont fini par obtenir tout gratuitement.

 

Cette monnaie n'ayant pas cours en Allemagne. Si elle était remise à la Reichskreditkasse, en principe la Banque émettrice, à Berlin, aucun argent n'était retourné en échange.

 

L'arrivée des Allemands en Belgique avait amené l'équivalent de 3,5 milliards de francs convertis en monnaie belge et irrécupérables.

 

Ce n'était pas tout. Les frais d'occupation (1,5 milliard par mois) imposèrent au trésor belge un débours global de 67 milliards de francs sur les quatre années de guerre.

Les REICHKREDIETKASSENSCHEINE font parler d'eux...de diverses manières.

 

D'abord par la fraude. En témoigne cette note envoyée à la Feldgendarmerie de Bruxelles. Note expliquant qu'on a repéré diverses tentatives de rouler des soldats allemands en leur échangeant ces billetrs comme s'il s'agissait de véritables Reichsmarks.

 

Bien sûr, on en profite pour jeter l'opprobre sur les Juifs.

Mais qu'étaient ces Reichskreditkassenscheine  (pour la facilité RKK ) ?

 

Créés à l'origine pour être utilisés en Allemagne, pour retirer de la circulation des pièces en argent, en cuivre et en nickel en cas de besoin.

 

Avec l'occupation de divers pays en 1940, cette nouvelle monnaie provisoire ( RKK ) fut mise en circulation. La qualité, aux yeux des Allemands, des RKK était qu'il s'agissait d'une monnaie distincte de son pays d'origine. Il était même interdit de l'utiliser en Allemagne.

 

Leur première utilisation fut improvisée en Pologne. Elle l'avait été avec grand succès. Ensuite, ils ont été utilisés pour les paiements dans tous les autres pays occupés.

 

Les RKK , avaient cours légal pour la population civile et les militaires dans les zones occupées par les troupes allemandes. Donc pas dans les zones annexées considérées comme "intérieures", comme « allemandes ». Chez nous dans les cnatons d'Eupen, Malmedy, Sint-Vith et Moresnet. En Alsace et en Lorraine pour la France.

 

Les soldats allemands pouvaient acheter ce dont ils avaient besoin dans les magasins en utilisant cet argent.

 

C'était, en fait, de la « monnaie de singe ». Cette «monnaie légale» était essentiellement de l'argent fictif: les Banques centrales néerlandaise se sont retrouvées avec des piles de billets sans valeur et les Trésors nationaux contraints d'en absorber les coûts. En conséquence, les forces d'occupation allemandes ont fini par obtenir tout gratuitement.

 

Cette monnaie n'ayant pas cours en Allemagne. Si elle était remise à la Reichskreditkasse, en principe la Banque émettrice, à Berlin, aucun argent n'était retourné en échange.

 

L'arrivée des Allemands en Belgique avait amené l'équivalent de 3,5 milliards de francs convertis en monnaie belge et irrécupérables.

 

Ce n'était pas tout. Les frais d'occupation (1,5 milliard par mois) imposèrent au trésor belge un débours global de 67 milliards de francs sur les quatre années de guerre.

Ce n'était rien d'autre qu'un énorme système de chèques sans provision !

Dans un numéro de 1941 du journal clandestin Le Coq Victorieux, nous pouvons trouver la description et la dénonciation de ce double système.

 

 

IV.- LES REICHKREDIETKASSENSCHEINE.

 

A peine en Belgique, Allemands ont mis en circulation du papier monnaie appelé Reichkredietkassenscheine. Les modalités de cette émission et de la circulation de des certificats sont inconnues des autorités belges.

 

Ces titres n'ont pas cours dans le Reich. L'intégration de cette somme énorme dans notre appareil financier a créé par un gonflement de la circulation monétaire, une situation confuse. Il en résulte que pour la période antérieure au versement de 3 milliards, les frais d'occupation et réquisitions de toutes natures ont été payés par ces Reichkreidietkassenscheine et que d'autre part, ces mêmes achats et réquisitions étaient payées au Reich en francs belges.

 

Ce qui revient à dire-que : N0US PAY0NS PAR DEUX F0IS.

 

Ainsi, aussi longtemps que circuleront en Belgique, les reichkredietkassenscheine, il y aura double paiement.

 

V.- COMMENT FAIRE FACE A CES EXIGENCES ?

 

Les 3 milliards ont été versés en une fois grâce au concours de la banque d'émission et des banques privées. Cette opération se fit sous la forme d'un emprunt remboursable en 10 ans par un prélèvement fait par priorité sur les nouveaux impôts mis à la charge du pays.

 

Or cet emprunt a été souscrit pour moins de la moitié. La différence, soit environ 1.70O millions n'est donc pas couverte.

 

En octobre 1940,il a été consacré pour 900 millions d'impôts nouveaux.

 

Le Secrétaire Général du Ministère des Finances se prépare à établir encore 1.375 millions d'impôts. Et l'autorité allemande, elle, elle exige de voir créer pour 4.200 millions d'impôts nouveaux.

 

 

 

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article

Archives

Nous sommes sociaux !

Articles récents