La Ville de VERVIERS et les usurpateurs rexistes, ajouts.

1. Qu'est devenu Paul SIMON après sa destitution ?
Quelques semaines après sa révocation, Paul SIMON fut victime d'un accident de voiture. Il décéda sur le coup.
Voici comment la presse clandestine ( Le Monde du Travail ), relate l'affaire ayant entraîné sa révocation, en septembre 1942 :
« Radio-Bruxelles, le vendredi 28 aoûtannonçait la révocation du bourgmestre de VERVIERS, la fameux Paul SIMON, rexiste notoire et grand ami des Fridolins jusqu'à hier. Le motif de cette révocation : actes indélicats et malhonnêtetés commises, qui lui enlèvent l'autorité morale aux yeux de la population verviétoise pour l'exercice de ses fonctions !!!
La belle histoire, Paul SIMON, le voleur,n'a jamais eu à VERVIERS d'autre autorité que celle qui reposait sur les baïonnettes allemandes. Quant à sa moralité, les Verviétois étaient fixés depuis toujours. SIMON endetté ''jusqu'au cou'' ne pouvait faire autre chose que de puiser dans les caisses pour s'en sortir !... »
Son accident mortel est relaté dans le n° d'octobre 1942 en ces termes :
« Le sieur SIMON, ex-bourgmestre rexiste de VERVIERS, licencié pour VOL DE POMMES DE TERRE vient de se casser la g...en revenant d'une nuit d'orgie. Sa voiture s'est écrasée sur un arbre sur la route de LOUVAIN.
Le rédacteur poursuit, méchamment mais justement :
« S'étant exécuté lui-même, voilà un traître de moins, que les Verviétois n'auront pas à descendre. »
Menace à peine déguisée envers son successeur, Charles HENAULT qui fut exécuté, quelques semaines plus tard, le 11 novembre 1942 vers 18H45.
2. Quelques précisions à propos du dernier parlementaire rexiste de VERVIERS, Henri HORWARD.

En mai 1940, il ne fut pas arrêté et emmené en France comme personnage dangereux (comme DEGRELLE lui-même ) .
Au contraire, il fut le seul parlementaire rexiste à se rendre, de plein gré, avec les autres députés à LIMOGES. Il y vota avec la majorité la motion concernant la capitulation et l'attitude de Léopold III.
Pendant la guerre, il s'est tenu à l'écart de toute collaboration et de toute intervention politique.
Ayant eu un comportement exempt de tout reproche, il a donc estimé qu'après la guerre, il avait le droit de reprendre son siège au Parlement. Ce qui ne lui a pas été permis. Le Président de la Chambre lui a fait demander, discrètement, de s'en aller. Ce qu'il a fait sans esclandre.
Justice doit donc lui être rendue.