AWANS : Discours prononcé au Monument aux morts 21 juillet 2019 par Mr Lejeune François Bourgmestre FF Le 28 juin 1919 était signé le traité de Versailles, un siècle, ou plus parlant 100 ans. Ce traité fut rédigé par les puissances victorieuses qui décidèrent d'inviter des représentants du monde entier à la conférence de paix, mais de snober les responsables de l'État vaincu. Ce traité de paix est le plus controversé de l'histoire. La première partie du traité établit une charte pour une Société des Nations. Elle reprend l'idéal de Woodrow Wilson, Président des États..., d'une diplomatie ouverte, organisée par un droit international.
Tout le reste du traité est essentiellement consacré aux conditions de la paix en Europe. Un principe structure l'ensemble : l'Allemagne et ses alliés sont déclarés seuls responsables des dommages de la guerre et c’est ce principe qui justifiera les exigences très lourdes des vainqueurs à l'égard de l'Allemagne. Ces exigences se sont avérées trop lourdes pour le peuple allemand qui s'est senti, humilié et dépouillé.
Le perdant n’a pu amender le traité et fut obligé de le signer en premier sous peine d’un envahissement de l’Allemagne par la France, ce qui était un véritable dictât de Versailles à l’égard des Allemands. L'Allemagne perdit 10% de sa population, 13% de son territoire et toutes ses colonies ainsi qu’une partie de son armée, une réelle série infamante pour le peuple allemand.
La misère se propagea dans le pays et sans suivi une hyperinflation, et le krach boursier de 1929. Ce véritable terreau fut favorable au populisme, au simplisme, au fascisme et au racisme et comme suite dramatique la seconde guerre mondiale, encore plus meurtrière.
L’évocation du passé n’a de sens et d’intérêt que si l’observation se reflète dans le présent afin, si possible, d’anticiper l’avenir. Ne faut il pas en conclure que la morale d’une victoire guerrière, diplomatique ou politique, doit être empreinte de justice et d'empathie à l'égard du vaincu sous peine qu’elle génère des conséquences désastreuses. Dans notre société moderne, plus que jamais, nous avons besoin de toutes les bonnes volontés pour relever les défis devenus indispensables, que sont le vivre ensemble, l'intégration des plus faibles et la préservation de la planète. La démocratie est un bien précieux et fragile. Restons vigilant. Tirons les leçons du passé, C’est cela le progrès. |
AWANS, le 21 juillet 2019: Discours prononcé à la Place Communale par le Bourgmestre FF ( François LEJEUNE °
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