
Le Monument aux Morts de l'ancienne commune d'ALLEUR est adossé au mur de soutènement de l'église paroissial. Il s'agit, cependant, d'un monument d'orientation résolument civil. Il ne présente aucun caractère religieux ( croix, christ, RIP,...).
Tout simplement, il a été érigé sur la place la plus spacieuse et le plus belle de la commune. Elle a par ailleurs reçu la dénomination de "Place des Anciens Combattants ".
Elle comporte les noms des victimes des deux guerres.
Tel n'est pas le cas de la plaque commémorative placée au mur de façade de l'église Sainte MARIE à ANS:

Nous parlons, ici, uniquement, des monuments communaux. Sur l'ancienne commune de LONCIN, nous trouvons également, le Fort de LONCIN, dont nous avons déjà, à plusieurs reprises parlé dans ce site.
En premier lieu, nous trouvons la plaque commémorative placée sur la façade de l'ancienne Maison Communale de LONCIN.


Cette plaque, dont le support est identique aux plaques d'AWANS et de HOGNOUL cite uniquement les victimes de 14/18.
Ne figure aucune mention relative à des victimes de 40/45. Nous en ignorons les raisons. A noter que c'est souvent le cas dans d'anciennes petites communes.
A LONCIN, dans le fond du nouveau cimetière communal, nous avons trouvé une stèle où figure une mention très laconique.

L'église de LONCIN est située Rue de JEMEPPE. C'est encore une des rares églises à laquelle on peut accéder en dehors des heures des offices.
Dans le porche d'entrée, sur le mur de gauche, on peut découvrir cette admirable mémorial:

Sur la partie inférieure, sont repésentés, en médaillons, les soldats de la commune de LONCIN morts lors de la première guerre mondiale:

A noter que le soldat figurant sur le premier médaillon, à gauche , est Louis NOE, mort le 15 août 1914 lors de l'explosion du Fort de LONCIN. Ses restes ont été seulement retrouvés en 2008.
Voici une vue rapprochée, d'un détail de l'oeuvre:

Plaque placée sur le mur de l'école Pierre PERRET.
Rue de la Vallée à ALLEUR: stèle commémorative dédiée à Everard de HARZIR.
Pour illustrer, rien ne vaut le texte publié dans le Journal des Combattants de novembre 2009 par la section FNC de THIMISTER-CLERMONT:
" En beaucoup d'endroits, il subsiste des traces des deux grandes guerres, sous la forme de stèles et monuments commémoratifs. Ils ont, pour la plupart, été érigés en des endroits privilégiés, au centre de nos viles et de nos villages, et s'imposent pour raviver la mémoire au fur et à mesure du temps qui passe. Il en est par contre d'autres qui se dressent en des endroits plus discrets, et qui témoignent de certains évènements locaux impliquant parfois des hommes et des femmes qui se sont illustrés, non pas pour entrer dans l'histoire, mais parce qu'ils ont voulu accomplir leur devoir jusqu'au bout.
...
Nous sommes tpoujours étonnés de constater que ces stèles, parfois tout-à-fait isolées dans la nature, continuent à être entretenues; il n'est pas rare qu'un bouquet ou un petit parterre de fleurs ornent les lieux. c'est en quelque sorte la preuve que le devoir de reconnaissance est encore bien accompli. on ne peut toutefois s'empêcher de penser qu'il arrivera peut-être un jour où ces stèles et monuments, vestiges du passé, seront progressivement délaissés, non pas par manque d'intérêt, mais par manque de connaissance de la part des générations futures. en effet, ces stèles et monuments sont comme des livres dans une bibliothèque: à quoi sert-il de les répertorier et de les ranger si on ne donne pas le goût de la lecture et l'envie de se plonger dans la lecture de ces livres ? "