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awans-memoire-et-vigilance.over-blog.com

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Site relatif au devoir de mémoire. Concerne la FNC, la FNAPG et la CNPPA pour AWANS, BIERSET. Concerne les combattants, les résistants, les prisonniers, la guerre, l'armistice, la libération. Reportages sur les commémorations, les Monuments aux Morts, la Fête Nationale. Discours 11 novembre, 21 juillet et autres.


Fernand ALLARD L'OLIVIER: un peintre de guerre.

Publié le 30 Mai 2018, 18:28pm

 

Un peintre de guerre : Fernand ALLARD L'OLIVIER

Voir le site http://fernand-allard-lolivier.be/

Florent–Joseph–Fernand Allard, peintre relativement célèbre en son temps, est né en 1883 à Tournai. C'est sous le nom de Fernand Allard l'Olivier qu'il peignit depuis le début du XXe siècle jusqu'à sa mort prématurée en 1933. Pourquoi « L'Olivier » ? L'Olivier était le nom de jeune fille de sa grand-mère.

 

Lorsque la guerre éclate, la famille Allard est en vacances en Bretagne. Belge, vivant en France, il n'est donc pas concerné par la mobilisation générale. En août 1914, il va proposer d'intégrer le "Corps des Volontaires Belges s'offrant à la France", mais reçoit une lettre de refus sous le motif qu'ils ne prenaient plus d'inscriptions pour les engagements de volontaires belges. Nous n'avons trouvé aucune référence au sujet de ce corps. Il semble cependant qu'il ait existé quelque chose.

 

Néanmoins, il ne reste pas inactif: fin 1914 et en 1915, il se consacre à la guerre ( dessins patriotiques dans "Les Annales", cartes exaltant les vertus des soldats, portraits de militaires. )

 


 

En mars 1916, il propose ses services à l'armée belge, section de camouflage. Il s'agit de concevoir et de peindre des décors ou de concevoir des camouflages permettant de transporter des armes sans se faire remarquer. Ses offres de services sont acceptées aux conditions ci-après: « il n'est pas possible de lui conférer un grade qui ne correspondrait à aucun commandement, mais il peut lui être allouée une indemnité de 500 francs par mois. Il prendrait un engagement pour la durée de la guerre et serait adjoint au chef de la section."

 

Mais, il y est mal accueilli. On lui dit même qu'il est inutile et qu'il peut rester chez lui.

 

En mai, suite à des courriers échangés avec Maurice des Ombiaux et à la demande du lieutenant Horlaix qui apprécie son travail, il est muté à la "Section artistique de l'Armée belge en campagne" qui vient d'être créée. On trouve dans cette section un groupe de 26 artistes peintres qui se déplacent dans les tranchées et les villages de Flandre, et peignent ce qu'ils voient. 
On y trouve, outre Allard l'Olivier, plusieurs peintres belges qui feront une belle carrière. On peut citer Pierre Paulus (plus connu sous le nom de baron Pierre Paulus de Chatelet), Armand Massonet et surtout Alfred Bastien. 

 

En juillet 1916, il intègre donc cette « Section artistique ». Il y restera jusqu'à la fin de la guerre. La cohabitation entre les artistes installés à La Panne n'est pas sans problèmes. Tous sont de jeunes peintres, avec une carrière devant eux, un ego important et une sensibilité exacerbée, avec des conditions de vie difficiles et dans un environnement hostile.

 

Les lettres de Fernand montrent des hauts et des bas importants de son moral et même de sa condition physique. Les périodes de travail intense sont suivies de dépression, parfois assez importantes. Ainsi, durant tout 1917,il écrit à son épouse une lettre tous les deux jours en moyenne lorsqu'il est à La Panne.

 

En mars 1918 on demande à Fernand de décorer la façade du Théâtre de La Panne, offert par Sa Majesté la reine des Belges aux soldats au front.

 


 

Fernand peint six grands panneaux. Ceux-ci seront ensuite reproduits en cartes postales et vendus "au bénéfice de l'oeuvre "Asiles des Soldats Invalides Belges" avec la gracieuse permission de Sa Majesté la Reine". 

A la fin de la guerre, lui, son épouse et leurs enfants sont en bonne santé. Ils partent dans un premier temps se reposer à Comblain-au-Pont, d'où il ramènera bien sûr une série de peintures. 

 

L'année 1919 fut consacrée à toute une série d'expositions en Belgique : Tournai, Verviers, Bruxelles... Allard l'Olivier expose avec d'autres de la section les toiles peintes durant la guerre.

1920, dernière contribution à son oeuvre de peintre de guerre: « L'alphabet de guerre ».

 

 

 


Quelques tableaux de guerre :

L'église de Woesten

Madame TACK

 

Soldat surpris.

 

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