Programme TV à ne pas manquer "Les monarchies à ne pas manquer""

LES MONARCHIES FACE A HITLER

Cette minisérie met en perspective les stratégies déployées par les familles royales européennes pendant la Seconde Guerre mondiale face à la montée et l'arrivée au pouvoir du fascisme et du nazisme.

Lundi 21 août, sur La Trois ( RTBF 3 ), une minisérie qui décrit les dégâts provoqués par la guerre de 14-18 aux monarchies européennes.

Dans l'esprit du public, les responsables de la catastrophe sont tout désignés : ce sont les monarchies.

Disparaîtront d'ailleurs les empires allemands, austro-hongrois et le tsarisme en Russie. L’assassinat du tsar Nicolas II lors de la Révolution russe a fait figure de traumatisme, cristallisant dans la noblesse la peur des « rouges ».

Subsistent quand même les maisons royales européennes, unies les unes aux autres par des liens familiaux. Contre la menace communiste qui les terrorise, le fascisme et le nazisme semblent être la solution. Parfois pour récupérer leurs pouvoirs ou leurs fortunes. Ainsi le Kaizer – et surtout son fils, le Kronprinz, s'imaginent que Hitler va les ramener au pouvoir. Espoir vain, évidemment.

Volontairement ou involontairement, les maisons royales européennes, se retrouvent au centre de l’échiquier politique d’Hitler.

Hitler tout comme Mussolini ont fini s’installer dans « l’établissement » de l’époque mais avec sans doute bien des réticences de part et d’autres. .
On ne pense pas qu’ils aient eu la monarchie en sympathie, mais elle pouvait les servir…

Face à ces bouleversements, les familles royales européennes se retrouvent malgré elles liées aux stratégies d’Hitler et doivent prendre une décision cruciale pour leurs pays : résister ou collaborer ?

Comment ont-elles réagi ? Comment expliquer les liens souvent complexes entre les maisons royales et ces pouvoirs totalitaires ?

Septembre 1939, Hitler met en oeuvre ses visées expansionnistes. La Seconde Guerre mondiale est en marche. Le choix, pour les maisons royales, devient crucial.

Les souverains tergiversent : rester auprès du peuple ou s'exiler. Si pour certains la décision est vite prise, pour les autres c'est l'hésitation. Naïveté, opportunisme ou collaboration assumée, la situation est complexe. Certains ont choisi de ne pas se plier...d'autres...

Dire que les comportements furent « divers » est un euphémisme : certains firent même plus que collaborer, d'autres montrèrent seulement leurs sympathies. Mais d'autres incarnérent au contraire une résistance farouche et inconditionnelle.  finirent dans les camps de concentration.

A NE PAS MANQUER !