PRESSE CLANDESTINE :
L'HUMOUR EST TOUJOURS PRESENT.
Pour faire passer le message, un beau dessin vaut parfois mieux qu'un long discours.
En effet, s'il y a une chose que l'on peut reprocher aux journaux clandestins, c'est d'être verbeux.
On trouve souvent des articles interminables.
Voici un exemple du contraire, un dessin tiré du journal clandestin Le Canard déchaîné, collectionne sous le Pont des Arches les histoires qu'il faut répéter.
Ce dessin est un message s'adressant à trois destinataires :
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les belges pour leur faire savoir que l'Allemagne rencontre de gros problèmes, qu'elle est sous le coup de l'aviation alliée ;
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les collaborateurs pour leur faire savoir qu'ils ont fait le mauvais choix, « qu'un jour viendra où tout paiera » ;
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aux allemands qui finiront quand même par en prendre connaissance, que c'est le début des gros ennuis pour eux, pour les démoraliser.