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awans-memoire-et-vigilance.over-blog.com

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Site relatif au devoir de mémoire. Concerne la FNC, la FNAPG et la CNPPA pour AWANS, BIERSET. Concerne les combattants, les résistants, les prisonniers, la guerre, l'armistice, la libération. Reportages sur les commémorations, les Monuments aux Morts, la Fête Nationale. Discours 11 novembre, 21 juillet et autres.


CHARLES TRENET. Un passage à Liège en 1942 qui fait polémique !

Publié le 20 Juillet 2020, 19:12pm

La chanson française en 40-45 :

QUEL FUT LE VRAI VISAGE DE CHARLES TRENET ?

Charles TRENET est connu pour sa chanson « DOUCE FRANCE ».

DOUCE FRANCE

Il revient à ma mémoire
Des souvenirs familiers
Je revois ma blouse noire
Lorsque j'étais écolier
Sur le chemin de l'école
Je chantais à pleine voix
Des romances sans paroles
Vieilles chansons d'autrefois

Douce France
Cher pays de mon enfance
Bercée de tendre insouciance
Je t'ai gardée dans mon cœur!
Mon village au clocher aux maisons sages
Où les enfants de mon âge
Ont partagé mon bonheur
Oui je t'aime
Et je te donne ce poème
Oui je t'aime
Dans la joie ou la douleur
Douce France
Cher pays de mon enfance
Bercée de tendre insouciance
Je t'ai gardée dans mon cœur

Oui je t'aime
Et je te donne ce poème
Oui je t'aime
Dans la joie ou la douleur
Douce France
Cher pays de mon enfance
Bercée de tendre insouciance
Je t'ai gardée dans mon cœur
Je t'ai gardée dans mon cœur


 

A cause de cette chanson, TRENET a eu des ennuis avec la milice et par les allemands. Il était accusé de « résistance cachée, larvée ».

 

Après la libération, il fut harcelé par les comités d’épuration. A ce moment, il fut accusé de « collaboration suspecte ».

 

En fait, cette chanson – était-ce voulu ou non de la part de Charles TRENET- faisait la part belle aux fondamentaux du Maréchal PETAIN : le renvoi à un passé mythifié du pays, bien utile pour raconter tout ce que l’on veut sur la France.

 

Oui mais quelle France ?

 

Cette chanson fait référence aux images d'une « France de toujours », à des images reliées à une sorte de temps idéal. En fait, l'enfance de TRENET, ce sont les années 20.

 

On dit que, sur la période 40-45, son comportement fut « plutôt exemplaire », simplement fidèle à son image de « fou chantant ».

 

Pendant l'Occupation, il se consacra surtout au cinéma. On le vit et joue dans six films dont Je chanteRomance de Paris et Adieu Léonard. Sa carrière cinématographique s'arrêta à la fin de la guerre.

 

À partir de 1941, il chante à Paris aux Folies Bergère, où il interprète des chansons telles qu'Espoir – « Tous les jours noirs ont leurs lendemains » – et Douce France.

 

L'accueil fut partagé. La salle reprit le refrain comme un hymne de la résistance, comme un soutien moral aux « expatriés de force ». Personne ne semblait y voir un qulconque acte de collaboration.

 

 D'ailleurs TRENET dénonça son contrat au bout de quatre jours, lorsqu'il découvrit dans le public la présence de soldats allemands.

 

En 1944, il est dénoncé dans le journal Je suis partout pour sa ressemblance avec « le juif Harpo Marx » ou dans le journal Le Réveil du peuple, au motif que Trenet est une anagramme de Netter, « nom spécifiquement juif ».

 

En fuyant la Gestapo, il fut atteint d'une balle dans la jambe. Il dut retourner chez sa mère pour trouver les papiers prouvant sa « non-judéité » sur quatre générations. Ce qui mit fin à ses ennuis avec la Gestapo.

 

À la Libération, la commission d'épuration le critiqua pour avoir composé des hymnes pour le régime de Vichy et chanté un concert en Allemagne (sur les trois de prévus) avec Tino Rossi.


On le condamna à 8 mois d'inactivité, ramenés à 3 mois. Il préfèra partir pour les USA.

 

Cela c'est l'image ( à moitié ) lisse de Chrales TRENET.

Mais Charles TRENET ne s'est pas produit, durant la guerre, uniquement à PARIS. Début 1942, il fit un petit tour par LIEGE. Petit tour qui laissa das traces beaucoup moins lisses !


 

Pour cela, lisons l'article que lui consacre le Journal clandestin Le Combattant, Organe de ralliement et de lutte des Combattants de 14-18 et 40 du Front Wallon pour la Libération du Pays.

Date de publication: 

01-07-1942 - 31-07-1942

 

Charles TRENET KABOTIN & KOLLABORATEUR

 

La sympathie que nous avions pour TRENET s'en est allée après sa récente visite à Liège. Il n'a pas hésité à se faire recevoir par la Légia et à déclarer :

« J'ai un grand désir, c'est de voir une collaboration étroite et confiante s'établir entre l'Allemagne et la France. Si cela ne tenait qu'à moi, il y a longtemps que ce serait fait ».

En septembre, il ira dit-il, chanter en Allemagne, pour les prisonniers mais aussi pour les ouvriers.

 

TRENET, ose mettre sur le même pied, les soldats français qui souffrent depuis deux ans dans leurs Stalags, et les mauvais français, qui vont en Allemagne, travailler pour Hitler, faire des armes pour l'ennemi, prendre la place à l'usine d'Allemands qui sont ainsi grâce à eux disponibles pour les armées.

 

TRENET doit revenir en Belgique? Boycottez-le. Désertez la salle où il chante. S'il n'est pas seul au programme, sortez quand il paraît. Il n'y a pas place en Wallonie pour les kollaborateurs avec l'ennemi même quand un rien les fait chanter,..

 

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