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Site relatif au devoir de mémoire. Concerne la FNC, la FNAPG et la CNPPA pour AWANS, BIERSET. Concerne les combattants, les résistants, les prisonniers, la guerre, l'armistice, la libération. Reportages sur les commémorations, les Monuments aux Morts, la Fête Nationale. Discours 11 novembre, 21 juillet et autres.


La France sous VICHY: La shoah n''a pas épargné les enfants.

Publié le 11 Septembre 2019, 19:02pm

La SHOAH n'a pas épargné les enfants.

 

On a souvent évoqué la rafle du Vél d'Hiv. à PARIS, accomplie sur ordre du gouvernement de VICHY et donc du Maréchal PETAIN. Cette rafle na pas épargné les enfants. Nous avons vu les panneaux-souvenirs affichés dans le XV° Arrondissement. La Shoah amène une des grandes interrogations sur le XXème siècle: 

« Comment des hommes ont-ils pu faire cela à d’autres hommes ? ». 

Et aussi

«  Comment a-t-on pu rester insensible au sort des enfants ? »

 

Un quart des enfants juifs raflés à PARIS étaient originaires du quartier de MONTMARTRE. On a souvent dit que la rafle était dirigée contre les Juifs étrangers. Cela ne semble pas être exact au vu des statistiques relatives aux enfants raflés. Et même si c'était vrai, cela ne réduit en rien l'ignominie de l'acte.

 

La rafle du Vélodrome d'Hiver ( 16 juillet 1942), appelée « Rafle du Vel’ d'Hiv » est la plus grande arrestation massive de Juifs réalisée en France durant la guerre 40-45. En principe, elle visait essentiellement les Juifs étrangers ou apatrides réfugiés en France.

 

Cette rafle s'inscrit dans une opération menée à l'échelle européenne par le régime nazi. C'est l'opération « Vent Printanier », en juillet 1942. En France, les autorités de VICHY ont mobilisé les policiers français pour participer à l'opération: à PARIS, 7000 policiers et gendarmes. Cela se passa en deux jours: les 16 et 17 juillet 1942.

 

Pendant deux jours, la police française, dirigée par René BOUSQUET, a arrêté 13 152 Juifs - dont 4 115 enfants - et les a gardé en détention au Vélodrome d’Hiver, situé quai de Grenelle, dans le XVe arrondissement.

 

Après la rafle du Vel d'Hiv, près de 8.000 personnes furent transférées vers les camps d'internement du LOIRET. Parmi eux, plus de 4.400 enfants, dont certains avaient à peine deux ans. Moins de cent personnes rentrèrent de déportation. C'est ce que Jean-Marie LE PEN appelle « un détail de l'histoire » !

 

Les trois camps d'internement du LOIRET étaient installés à BEAUNE-LA-ROLANDE, PITHIVIERS et JARGEAU. Près de 18 000 juifs y furent internés. De là, ils furent déportés. Parmi eux figuraient plus de 4 400 enfants, arrêtés avec leurs parents lors de la rafle du Vél d'Hiv.

 

Ces enfants connurent un mois d'enfer dans ces camps. Après quelques semaines, on donna l'ordre de séparer les mères et les enfants. Ceux-ci criaient, pleuraient, appelaient leur mère. Nombre de ces enfants se retrouvent seuls, entourés de quelques rares adultes.

Mi-août, ils seront conduits à DRANCY puis à AUSCHWITZ. Pour les calmer, on leur a dit qu'ils allaient retrouver leur mère.

 

On a souvent, habilement, rejeté tout sur le gouvernement de VICHY, comme en témoigne la plaque commémorative installée Place Adolphe CHERIOUX, près de la Mairie du XV° arrondissement. Jacques CHIRAC a été, en 1995, le premier Président à reconnaître la responsabilité de la FRANCE dans la collaboration avec le régime nazi.

 

Dans le XV° Arrondissement, une autre plaque, apposée à la façade d'une école, au 19 de la Rue Blomet rappelle que 87 enfants juifs de cette école ont été raflés.

 

Un Musée-Mémorial des milliers d'enfants internés dans les camps du LOIRET après la rafle du Vél'd'Hiv, puis déportés, a été installé à ORLEANS. Il a été inauguré le 27 janvier 2011 par Jacques CHIRAC et Simone VEIL. Il est intégré dans les locaux du «  Centre d'études et de recherches sur les camps d'internement du LOIRET ». Il est situé 45, rue du Bourdon Blanc à ORLEANS.

Le Musée accueille documents, photographies, biographies et témoignages sur les enfants internés dans le département avant d'être acheminés vers les camps d'extermination.

 

D'autres établissements scolaires de PARIS sont également pourvus de telles plaques commémoratives.

 

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